L’avenir de la sous-traitance post-marché

Les gestionnaires d’actifs subissent davantage de pressions pour réduire leurs coûts, tout en gérant la complexité croissante du back- et du middle-office. Notre livre blanc examine en profondeur la façon dont les institutions « buy-side » transforment leurs opérations par le biais de partenariats stratégiques dans un nombre toujours croissant de domaines.

Les entreprises du secteur des services financiers font face à une pression plus forte que jamais pour réduire les coûts, car elles sont confrontées à des défis croissants en matière de rentabilité. Les clients des gestionnaires d’actifs cherchent à diminuer leurs frais, tandis que les courtiers des deux côtés de l’Atlantique font face à une baisse de leurs revenus issus de la recherche à la suite de l’entrée en vigueur de la directive européenne MiFID II. Cette réglementation a incité les gestionnaires européens à réduire les montants de la recherche auprès des courtiers et à baisser le prix de la recherche qu’ils continuent de percevoir.

Parallèlement, les entreprises de services financiers sont menacées par l’augmentation des coûts et la complexité croissante du back- et du middle-office. Cette situation reflète la grande quantité de données que les régulateurs leur demandent de collecter et de traiter, et leur désir d’obtenir des informations plus nuancées et plus précises pour appuyer leurs activités de négociation et d’analyse. Par conséquent, les entreprises recherchent activement des solutions qui leur fournissent des fonctionnalités plus avancées et leur permettent de se développer sans avoir besoin de collaborateurs supplémentaires.

Notre livre blanc examine de manière approfondie la maanière dont les institutions « buy-side » réagissent à ces pressions et transforment leurs opérations en s’appuyant sur des partenariats stratégiques de sous-traitance dans un nombre toujours croissant de domaines.

« Dans cinq ans, je ne pense pas que la “sous-traitance du middle office” telle que nous la connaissons aujourd’hui existera encore. »

Tamryn Gunter, Global Product Manager, Middle Office

Les thèmes clés :

  • Les organisations « buy-side » se tournent vers les sous-traitants afin de les aider à surveiller et respecter les obligations réglementaires, profitant ainsi de l’ampleur des dépenses en logiciels des fournisseurs tiers et de leur vaste savoir-faire.
  • Les institutions « buy-side » ont de plus en plus le sentiment que les données à gérer par les humains sont trop nombreuses, ce qui ne laisse pas d’autre option que l’automatisation, qui peut facilement évoluer pour un coût relativement faible et être appliquée à des problèmes futurs.
  • Les gestionnaires d’actifs concentrent leurs efforts sur l’externalisation des fonctions de middle-office qui, à l’avenir, devrait s’étendre à certaines activités de front-office.
  • L’acceptation croissante des sous-traitants parmi les régulateurs en Asie et dans le Pacifique.
  • Les exigences spécifiques en matière de sous-traitance des gestionnaires de produits alternatifs, notamment la nécessité pour le fournisseur de services de comprendre des produits complexes.
  • L’évolution de la sous-traitance d’une approche tactique (sous-traitance de fonctions individuelles) vers une approche stratégique, basée sur la sous-traitance d’un ensemble de fonctions connexes en vue d’améliorer l’efficacité de l’intégralité du système.
  • La nécessité d’assurer la pérennité des opérations face à l’augmentation des exigences en matière de réglementation et de conformité, et face aux changements technologiques nécessaires pour répondre aux demandes accrues de front-office.